Bureaux des officiers

Nombre de messages : 6 Age : 37 Date d'inscription : 24/07/2009

Ma permission venait d'être repoussée. Pourquoi ? parce qu'il fallait que j'intercepte une contrebandière faisant son trafic sur Shanihir. Plus le temps passait, plus ce système partait en vrille...

Après avoir intercepté la cible, Swann Blake, je m'étais chargé de la ramener au bureau de la FSR de la station orbitale de Norfolk, station où je suis affecté. Une fois arrimé à la station, nous arrivions assez rapidement dans les bureaux de la Force de Sécurité de Sharinorsha. La contrebandière était menottée depuis son arrestation.

"Bon, je crois que vous pouvez être fière de vous...j'avais gagné un séjour dans le nouveau complexe d'Eden Orbital..."

Les deux individus avançaient dans les bureaux afin de rejoindre le poste de l'officier Cahill....

Swann était en pleins dans ce qu’elle appelait ‘ses petite affaires’ lorsqu’un homme vint l’interpeler, interrompant de ce fait ce qu'elle était en train de faire, c'était à dire refiler quelques sachet de poudre à un pauvre bougre... La jeune femme ne pu empêcher un soupire, le début de la journée avait été bon pourtant (décidément la contrebande ça rapportait toujours aussi bien !)

Quoi qu’il en soit un sale officier, qui apparemment n’avait rien de mieux à faire que de venir l'interpeler, l’avait chopé en flagrant délit sans qu’elle ne puisse rien faire, même pas une petite tentative de fuite.
Prise par surprise elle n’avait pu que lui décrocher un sourire charmant ainsi qu’une petite remarque déplacée lorsqu’il avait du se rapprocher d’elle pour lui passer les menottes ; il fallait bien sauver la face hein, au fond d’elle, la jeune femme était quand même bien emmerdée et se demandait ce qu’on pouvait bien lui vouloir. Bon, elle avait bien une petite idée puisque la contrebande était illégale...

Bref, elle n’avait pas cherché à protester, elle ne voulait pas non plus se mettre le type à dos tout de suite et on ne savait jamais vraiment sur qui on pouvait tomber, elle voulait éviter le pire pour le moment. Et puis elle aurait bien le temps de le tester... et de lui en faire voir de toutes les couleurs lorsqu’ils seraient dans son bureau, puisqu’elle supposait que c’était là qu’ils se rendaient.

Ils avaient alors prit la direction de la station de Norfolk où l’officier avait trainé Swann jusque dans les bureaux de la FSR. Lorsque celui-ci lui avait soigneusement fait remarquer qu’elle le privait d’un petit voyage dans un complexe touristique Swann ne pu s’empêcher de sourire, oh oui, pour le coup elle était fière d’elle. Il ne fallait pas se priver de ça pour son cas, il aurait tout aussi bien pu la laisser tranquille qu’elle ne lui en aurait pas voulu !
Elle se tourna vers l’homme qui l’avait arrêté pour lui répondre, un sourire un brin narquois collé aux lèvres :

-Vous m’en voyez vraiment désolé.

Enfin, au fond la jeune femme pensa qu’il n’y avait peut être pas de quoi être aussi joyeuse, vu qu’elle n’avait au final pas vraiment idée de ce qui allait lui tomber dessus... non s’était plus fort qu’elle, ça la faisait marrer.

*Décidément je les collectionne* pensa-t-elle un brin amusée. Elle ajouta à l’intention de l’officier, avec un air on ne peu plus... –ahum- vicieux... :

-Ne vous inquiétez pas, pour me faire pardonner je serais aussi agréable que possible...

Nombre de messages : 6 Age : 37 Date d'inscription : 24/07/2009

La rebelle ne semblait pas vraiment s’intéresser à son avenir où en avait-elle quelque chose à faire ? Ce sourire narquois sous-entendait qu’elle n’en avait rien à faire d’avoir fait sauter mes congés déjà. Cela avait plutôt tendance à m’agacer quand je tombais sur ce genre d’énergumène. Et dire qu’elle n’avait pas cherché à fuir ou se défendre…c’était plutôt surprenant de la part d’une rebelle.

«On y croit tous…» répondais-je d’un air un peu désabusé.

Une fois dans mon bureau, j’invitais la blonde toujours menottée, en exerçant une pression sur son épaule, à s’assoir sur la chaise que tant de prévenus ont occupé .

«Asseyez vous-là. Avec un peu de chance, vous devez être une récidiviste, je n’aurai pas à recréer tout un dossier comme ça… »

Je fis le tour du bureau ensuite pour m’assoir à ma place. Sa réponse me surprenait à tel point qu’un sourire non voulu apparaisse sur mon visage. Ca ressemblait étrangement à une invitation à la corruption.

«Oh ce n’est pas à moi que vous devez vous faire pardonner. »

J’allumais ma bécane ensuite pour me connecter sur le réseau de la FSR. J’appréciais ces ordinateurs intégrés directement dans un écran tactile. Il suffisait uniquement de faire bouger ses doigts à l’écran pour déplacer les éléments selon notre volonté. C’était très intuitif.

« Vous avez une pièce d’identité sur vous ? Désolé de faire «le flic » mais vous m’y avez un peu obligé…»

Je n’étais en rien désolé. Bien entendu, c’était préférable de vérifier ses dires sur un document officiel. Il fallait être méfiant à notre époque, que ce soit des indics’ ou encore des systèmes informatiques même si les développeurs assuraient toujours que leurs outils étaient parfaitement sécurisés. Et dire qu’un rigolo, totalement bourré, m’avait soutenu qu’il était le vrai et l’unique Marc Raëllis. Je conçois que les homonymes existent mais là, la supercherie était un peu démentielle. Encore un désaxé qui se foutait bel et bien de son séjour en prison.

«Vous savez combien vous pouvez prendre pour trafic de drogue ? Je ne sais pas si il s’agit de votre première fois pour le moment mais je doute que vous réalisiez vraiment… » disais-je d’un ton prévenant.

Swann s’emblait s’amuser de l’air un peu blasé de l’homme, qui ne voyait pas vraiment d’un bon œil son comportement pour le moins provocateur.
Lorsqu’ils arrivèrent dans le bureau dudit officier la contrebandière se fit asseoir sur une chaise face au bureau d’une pression pas vraiment ménagée sur l’épaule qui lui fit fléchir les genoux. Sans vraiment avoir trop le choix donc, elle « s’exécuta » et prit place là où on lui avait demandé.

Blake afficha un petit sourire forcé et empli de condescendance lorsque l’homme fit ce qui devait probablement être prit comme un train d’esprit sur le fait qu’au moins, il n’aurait peut-être pas besoin de se coltiner toute la paperasse que semblait requérir l’enregistrement d’un nouveau prévenu.
La jeune femme ne le quitta pas des yeux alors qu’il rejoignait sa place et s’installait. A vrai dire elle ne faisait pas simplement que l’observer, elle le scrutait dans les moindres détails d’un œil inquisiteur, à la limite de l’indiscrétion qui ne pouvait assurément pas laisser de marbre. Ce qu’elle voulait surtout ? Créer un climat de malaise chez son interlocuteur.

L’homme lui demanda, en « bon flic » (si tant est que Swann est pu trouver les forces de l’ordre ‘bonne’), une carte d’identité. La miss savait qu’il m’était la forme dans ses paroles avec ses « désolé » mais un peu comme elle, il ne croyait pas à un mot des ses paroles.
Swann dut alors légèrement relever les yeux, qui étaient partis scruter son interlocuteur un peu plus bas, pour les fixer dans ceux de l’officier :

-Vous me voyez navrée mais je pense que dans la précipitation je les ai oubliés sur place, répondit-elle d’un petit air tout à fait naïf.

Non, pour sur elle n’avait pas vraiment l’intention de lui filer sa vraie identité ! Mais voilà qu’il se mettait déjà à lui faire, vainement, la morale en lui faisant noter qu’elle ne savait pas vraiment ce qu’elle risquait. Evidement qu’elle savait ce qu’elle risquait, mais comparait à ce qu’elle rapportait... et bien elle prenait le risque.
Bref, sans répondre à la question, qui n’en était pas une au final, la jeune femme reprit :

-Vous ne pourriez pas m’enlever ces machins plutôt ? Fit-elle en parlant des menottes qui entravaient ses poignets et ses gestes. Et puis elle prit un air tout à fait innocent. Je ne voudrais pas dire, mais dans votre intervention un peu zélée c’est que vous avez serré plus que de raison et elles me font horriblement mal.

La rebelle doutait un peu de la réussite de ça petite tentative, mais il fallait toujours essayer !

Nombre de messages : 6 Age : 37 Date d'inscription : 24/07/2009

Visiblement, la rebelle adoptait une attitude provocante et je m’en foutiste qui allait la conduire en prison. De toute manière, vu qu’elle s’était faîte prendre pour trafic de drogue et qu’elle devait très probablement être une récidiviste, ça n’aurait servi à rien qu’elle essaye de se défendre…

Mes yeux étaient rivés sur le terminal puisque j’étais à la recherche de sa vraie identité. Mon regard rebasculait quelques instants sur la blonde lorsque une question me venait à l’esprit. C’est dans ces courts instants que j’apercevais son regard osé et débauché, me fixer. Décidément, elle me surprenait de minute en minute celle-là. Peut être qu’elle faisait partie de ces tarés attirés par ceux qui portent un uniforme.

Je déduisais de sa première réponse qu’elle ne voulait pas me donner son identité. C’était tellement facile de plaider l’oubli. J’hochais de la tête , surjouant le naïf de service que je n’étais pas. Lorsque je tentais de lui faire réaliser la gravité de sa situation, je m’apercevais qu’elle s’en foutait définitivement. Elle se préoccupait uniquement des menottes. Elle n’était pas insolente mais me défiait depuis tout à l’heure avec son regard condescendant.

«Bon on va faire autrement.. »

Je me levais ensuite de ma chaise, m’apercevant que j’allais devoir employer les grands moyens pour avoir son identité. Je la saisissais sans être brutal par le bras l’amenant devant un récepteur numérique avant de lui ôter ses menottes. Une fois placé dans son dos, je saisissais sa main pour que son pouce soit correctement placé sur l’interface de contrôle.
Puis je menottais de nouveau ses poignets dans son dos. J’avais profité de l’occasion pour serrer un peu plus fort que tout à l’heure. J’avais rajouté un cran. Ma tête s’avança frôlant l’épaule de la rebelle.

«Là je suis un peu trop zélé… » disais je en chuchottant.

Puis, je l’intimais gentillement à faire demi tour pour que je l’amène en cellule. L’ordinateur me donnera bien son identité après quelques minutes de recherche. Je bouclerai le dossier sans avoir son regard étrange sur moi et je pourrai déjeuner en espérant avoir enfin cette permission pour bientôt.

«Allez on y va. Vous allez découvrir nos cellules. Enfin, vous devez connaître la maison je présume, ça doit pas être la première fois… »

Je tenais la prévenue par le bras tandis que nous avancions désormais dans les couloirs.

Malheureusement pour Swann l’homme ne semblait pas, mais alors vraiment pas, près à abandonner la recherche de son identité sur un simple « oublie » de sa part et s’était bien dommage. Bon en même temps, le contraire aurait été un peu limite professionnellement parlant de la part de l’homme… D’ailleurs celui-ci se releva de son siège en signifiant qu’il allait s’y prendre autrement… arf pas cool.

Il saisit la jeune femme par le bras pour la placer devant un récepteur et de lui enlever ses menottes, ah, au moins cette demande là avait été exhaussée, mais la contrebandière doutait fortement que ce soit bon signe. Son pousse collé de force contre le récepteur pour une prise des empreintes en bonne et due forme, les menottes virent de nouveau ceindre ses poignets tandis que l’homme s’employa à les refermer un peu plus encore en réponse à la requête de la jeune femme.

Celle-ci grimaça et l’homme s’était rapproché de son oreille pour lui murmurer quelques mots. Swann lui aurait bien répondu qu’il n’avait décidément pas le sens de l’humour mais se retint de justesse, après tout elle n’avait pas spécialement besoin qu’il lui fasse d’autres crasses, elle était suffisamment empêtrée dans ce ‘problème’ qu’elle considérait de mineur, pour en plus se mettre à dos l’agent. Surtout que là, elle n’avait pas la moindre idée de comment s’en dépêtrer…

L’officier ne la laissa pas bien longtemps réfléchir sur son sort qu’il lui faisait déjà faire demi-tour, direction les cellules. Au moins il ne trainait pas, peut-être était-il pressé de partir en permission, pensa la jeune femme mi-amer mi-amusée. Swann ne pu que répondre d’un ton tout à fait innocent à la perche qu’il venait de lui tendre :

-Vous me jugez drôlement vite et vous avez une image de moi bien péjorative, qui vous dit que je suis une habituée !

Pour sûr elle n’avait jamais mis les pieds à Norfolk ! Ailleurs peut-être, mais pas ici ! (XD)
La miss se laissa guider par celui qui l’avait arrêté et si elle arborait un air totalement décontracté et un grand sourire presque enfantin, elle restait en réalité extrêmement aux aguets, prête à saisir toute opportunité qui lui permettrait de ne pas rejoindre la cellules qui l’attendait.

Maître du jeu Nombre de messages : 16 Age : 44 Date d'inscription : 24/10/2008

Vous ressentez le sol trembler sous vos pieds. D'habitude ces stations orbitales sont tout à fait stables. Aucun signal d'avertissement n'est venu prévenir d'éventuelles secousses.

Non, la situation était critique pour la station. Vous voyez à travers la vitre panoramique qu'une violente explosion vient de se produire au centre de la station. Vous avez peu de temps pour réagir...très peu.

Heureusement, une capsule de survie se trouve à proximité au détour d'un couloir....

Nombre de messages : 6 Age : 37 Date d'inscription : 24/07/2009

Swann paraissait toujours aussi décontractée malgré son arrestation. Elle se laissait faire et vivait plutôt bien la situation. Mais, je savais pertinemment que ce genre d'oiseau était imprévisible et qu'il fallait rester sur ses gardes.

"C'est mon instinct de flic qui me le dit et le terminal va me le confirmer une fois que vous serez installée dans votre cellule...allez on avance" disais je d'une voix un peu désabusée.

En avançant dans les couloirs, nous pouvions déceler un premier avertissement. Le sol trembla sous nos pieds et je ressentais l'inquiétude me gagner tout à coup. Les stations orbitales ne connaissent pas de tels problèmes de nos jours...hormis si il s'agit d'un problème très sérieux provoqué par une personne mal intentionnée.

Puis, je distinguais tout à coup quelque chose d'effroyable à travers la vitre panoramique du couloir. Le centre de la station était en train de se disloquer ! Mes pulsations cardiaques commençaient à s'emballer. Heureusement, nous nous trouvions à un détour où se trouvait une capsule de survie. Ces capsules, de tailles variables, étaient disséminées tout autour de la station afin de pouvoir évacuer en urgence.

"Allez, on se dépêche ! Dans la capsule, Maintenant !"

La capsule paraissait plutôt étroite pour deux personnes mais le principal c'est que l'on puisse survivre, non?

J'attendais que la prévenue monte dans la capsule avant d'enclencher la procédure d'urgence...

Swann eut l’impression amusée que l’officier en charge de son cas l’avait catalogué parmi les petits dealers récidivistes ; les pauvres types bien prévisibles et à moitié camés (non quand même pas !) qui accumulaient les séjours, plus où moins longs, en prison. Et la jeune femme ne savait pas trop si elle devait en être vexée où quoi.

Après tout, valait mieux ça que d’être poursuivie pour des activités toutes autres, comme celles de la rébellion, et assurément beaucoup plus réprimées. C’était peut-être aussi pour cela que la miss semblait si décontractée, mise à par le fait qu’elle se comportait ainsi de par nature lorsqu’elle était en présence des forces de l’ordre. C’était encore la ‘meilleurs’ attitude à adopté pour limiter les dégâts.

Quoi que limiter les dégâts signifierait clairement : ne pas provoquer de situation qui la foutrait dans la merde comme à l’instant présent. Mais bref.

Alors que la jeune femme et l’agent faisaient petite promenade, car c’était bien la démarche qu’adoptait Blake, jusqu’aux cellules. La contrebandière fut un peu trop brusquement tirée de ses réflexions pour le moins philosophiques lorsque le sol trembla. Elle quitta son air innocent et naïf pour un ton beaucoup plus sérieux.

C’était quoi ce délire ? La jeune femme releva la tête et son regard fut instinctivement capté par ce qu’elle pouvait apercevoir par la vue panoramique du couloir qu’ils étaient bien sagement en train d’empreinte. Elle ne put contenir sa surprise lorsqu’elle vu que le centre de la station avait littéralement explosé. Si elle avait gardé son calme devant l’effroyable spectacle, ce n’était pas spécialement le cas de celui qui l’avait prise en charge.

L’homme semblait avoir changé de couleur et même s’il tentait de ne rien montrer la jeune femme se doutait qu’il paniquait gentiment. Ils eurent la chance de se trouver à quelques pas d’une navette d’évacuation et sans bronché, aux ordres de l’agent, Swann monta dans la capsule suivit de l’homme.

Pourquoi dans une situation aussi dramatique Swann était presque prise d’un fou rire intérieur en remarquant qu’ils seraient franchement à l’étroit dans la navette qui n’était assurément pas prévue pour deux personnes. Décidément, l’officier risquait bien de se trouver tourmenté aujourd’hui, surtout avec une jeune femme comme Blake dans un endroit aussi confiné. La jeune femme arborait d’ailleurs un sourire ravi qui n’était pas dénué d’une certaine... perversité... (XD)

Mais bien au-delà des apparences la trafiquante était encore sous le choc. En plus de la surprise, elle devait également faire face à l’incompréhension. Elle beaucoup de mal à croire à l’accident et n’avait évidement qu’une idée en tête. Pourquoi n’avait-elle pas été au courant ? Quand cela avait-il était décidée ? Qui avait réellement fait ça ? Beaucoup de questions sans réponse, surtout qu’elle n’avait même pas la certitude qu’il s’agisse là d’un acte de la rébellion.
Quoi qu’il en soit, elle n’aurait probablement pas les réponses tout de suite alors autant se reconcentrer sur l’homme qui était en train d’enclencher la procédure pour les faire regagné un endroit un peu moins périlleux qu’une station en train de se disloquer.

C’était aussi l’occasion de retenter de se débarrasser des fichus bracelets qui entravait ses poignets. Alors qu’elle essayait de trouver une position à peu près confortable dans un espace aussi réduit il était strictement impossible de faire le moindre mouvement sans que la promiscuité de face sentir, et que son corps se retrouve un peu trop près de celui de l’officier.

Swann jouait effectivement de la situation, mais tout en finesse. Pas à dire, elle était une très bonne comédienne et savait comment s’y prendre pour que ses actes passe inaperçus. Bref, une fois correctement installée, au détriment évident de son accompagnateur, la dealeuse prend finalement la parole :

-Puisque qu’on semble très proche tout d’un coup, je crois avoir le droit de connaître votre nom. Fit-elle un petit sourire aux lèvres. Et puis par la même occasion vous pourriez vraiment me retirer ces trucs là, je ne vais pas vous sautez dessus...

Sa dernière remarque était on ne peu plus ambiguë et l’air qu’elle avait adopté n’arrangeait rien...

Maître du jeu Nombre de messages : 16 Age : 44 Date d'inscription : 24/10/2008

Une explosion assourdissante retentit. Puis, un silence vint s'installer tout à coup comme si vous vous trouviez dans le néant. Vous venez d'échapper de peu à l'explosion et vous dérivez lentement mais surement vers Sharinor. Quelques secousses s'occupent d'animer votre voyage. L'éclairage à l'intérieur de la capsule est très faible et vous pouvez à peine percevoir le visage de l'autre.

Espace-Environs de Sharinor